Hewlett-Packard commence à commercialiser, sous le nom d'HP Dynamic Power Capping, des outils logiciels pour réduire la consommation électrique de ses serveurs. Ces logiciels, qui font partie d'un programme baptisé Thermal Logic, mesurent cette consommation puis, permettent de la limiter. L'objectif est double. D'une part, économiser l'énergie consommée tant par les alimentations que par les systèmes de climatisation : HP fait miroiter une économie de l'ordre de 25%. D'autre part, améliorer la densité de serveurs. Moins gourmands, ils peuvent être trois fois plus nombreux pour une capacité électrique donnée. HP assure que des "millions" de ses serveurs livrés depuis deux ans, lames ou en rack, disposent déjà d'Integrated Lights Out (ILO), nécessaire pour le contrôle de la consommation. Toutefois, économiser de l'énergie a un coût. Insight Control, l'outil de supervision, revient à 550 $ par rack ou à 400 $ par serveur lame. Le Californien n'est pas le seul à faire la promotion pour la sobriété de ses matériels. IBM, Dell et Sun, pour ne citer que les principaux, affirment proposer des systèmes optimisés. Le monde des serveurs manque d'outils de mesure standards Toutefois, le monde des serveurs est très en retard en matière de norme dans le domaine. Ces machines sont les dernières à ne pas avoir de label Energy Star normalisé par l'agence américaine pour la protection de l'environnement (EPA). Une norme est espérée pour le mois d'avril prochain. Sans oublier que le Green Grid, dans lequel travaillent tous les grands fournisseurs de serveurs, étudie des outils de mesure et de réduction de la consommation énergétique des serveurs dans des environnements de datacenters.